Auteur: Amanda Grange
Editions: Berkley Trade
Publication: 2011
Nombre de pages: 288
Résumé de l'éditeur (que j'ai traduit):
A l'âge de vingt-quatre ans, Henry est satisfait de la vie qu'il mène en tant que prédicateur, laissant son frère aïné être l'héritier de Northanger Abbey. Mais le Général Tilney est déterminé à accroître les revenus de la famille en mariant chacun de ses trois enfants à de riches partis.
Pendant son séjour à Bath, il rencontre la délicieuse Miss Catherine Morland et pense avoir trouvé la femme qu'il cherchait, bien qu'elle n'ait aucune fortune. Quand le Général se prend d'une singuilère affection pour Catherine et l'invite à l'Abbaye, Henry se réjouit. Mais tout comme dans les romans gothiques qu'il affectionne, tout n'est pas toujours comme il y parait...
Pourquoi ce livre?
Amanda Grange est célèbre pour avoir rédigé les journaux intimes des héros austéniens. J'avais déjà lu celui du Colonel Brandon qui m'avait, on peut le dire, réconciliée avec le personnage. Je devais donc absolument me procurer celui d'Henry Tilney qui est sans hésitation mon héros préféré: son sens de l'humour et de l'ironie, sa passion des livres, ses attentions et son petit côté charmeur le rendent irrésistible. Autant dire que j'attendais beaucoup de ce livre!
Ce que j'en ai pensé:
Cruelle déception... La difficulté dans ce genre d'oeuvre est de conserver l'essence du personnage et je n'ai malheureusement pas du tout retrouvé le Henry que je connaissais et aimais. J'ai été assez embêtée par le côté très factuel du récit, c'est tout de même un journal intime et pourtant Henry ne se livre pas vraiment, j'aurais aimé réellement assister à l'épanouissement de son amour pour Catherine au travers de ses pensées.
Ce que je trouve intéressant dans les journaux d'Amanda Grange c'est de voir la façon dont elle traite les événements antérieurs ou postérieur à l'oeuvre de Jane Austen et si j'avais été satisfaite sur ce point dans le Journal du Colonel Brandon, j'ai trouvé qu'ici le récit n'apportait pas grand chose, il était assez répétitif et j'ai eu la désagréable impression que l'auteur ajoutait des extraits d'un roman gothique lu par Eleanor et Henry pour combler le vide, choix qui, j'ai trouvé, ralentissait beaucoup l'action (clairement je me suis parfois presque ennuyée alors que le livre ne fait même pas 300 pages). En revanche, j'ai beaucoup aimé en savoir plus sur Eléanore et on peut dire que je l'ai découverte au travers de ce journal. Son histoire avec Morris à peine esquissée dans Northanger Abbey est ici bien développée, et je les ai trouvés vraiment adorables.
L'oeuvre en musique: La Symphonie Fantastique de Berlioz La British Library a organisé cet automne une exposition intitulée "Terreur et merveilles: l'imagination gothique", ce morceau fait partie de la compilation sortie pour l'occasion.
Ma note:
Mince ! Tilney est de mes héros austien préféré :/
RépondreSupprimerC'est mon chouchou!! Mais du coup j'avais beaucoup d'attentes, pourtant je vois qu'en général le livre a de bonnes critiques, j'étais sûrement trop exigeante :/
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