Titre: Ça peut pas rater!
Auteur: Gilles Legardinier
Editions: Fleuve Editions
Publication: 2014
Nombre de pages: 413
Quatrième de couverture:
- J'en ai ras le bol des mecs. Vous me gonflez! J'en ai plus qu'assez de vos sales coups! C'est votre tour de souffrir!
Ma voix résonne dans tout le quartier. Et là trempée, titubante, épuisée, je prends une décision sur laquelle je jure de ne jamais revenir: je ne vais plus rien leur passer. On remet les compteurs à zéro. On renverse la vapeur. Je vais faire payer ce fumier. Chaque joueur doit donner mille baffes. Je vais me venger de tout. Puisque aucun bonheur ne descendra d'un ciel illusoire, je suis prête à aller chercher le peu qui me revient jusqu'au fond des enfers.
Pourquoi ce livre?
En général je préfère me tenir éloignée des auteurs "phénomènes" car je suis bien souvent déçue, sauf si la couverture ou le résumé m'attire irrésistiblement. Ici ça n'était pas le cas, les couvertures félines ne m'ont pas trop tentée mais sur ce, ma chère mamie est arrivée avec ce livre à la main m'annonçant "C'est un peu bêbête mais c'est marrant!" donc j'ai décidé de lui laisser une chance.
Ce que j'en ai pensé:
J'ai trouvé l'ensemble assez inégal: j'ai dévoré plusieurs chapitres à la suite et puis pfiouut l'enthousiasme retombe... donc dans l'ensemble je n'ai pas vraiment été séduite.
Le premier chapitre s'ouvre sur une Marie au fond du trou après sa rupture amoureuse qui prend la décision de se venger de son ex et de tous les hommes par la même occasion. L'ex en question étant le stéréotype de l'ordure de base, je n'avais qu'une chose à dire "Go girl!", tout cela s'annonçait très prometteur! Et puis ensuite, pendant 150 pages on a le droit à une Marie qui se lamente sur son sort et nous offre une vision de la femme assez réductrice, pauvres et frêles petites créatures à la merci des hommes cruels qui se jouent d'elles. Il fallait sûrement le prendre au second degré mais cette image m'a dérangée tout au long de ma lecture: le livre complet tourne autour de considérations que j'ai trouvées clichées à propos des hommes et des femmes.
Nettement refroidie, je ne suis rentrée dans l'histoire qu'à partir de la moitié du livre. D'autant plus, que j'ai eu un peu de mal avec la plume de l'auteur, il a un style très surprenant: des phrases très courtes qui donnent une impression assez hachée et beaucoup, je dirais même trop, de métaphores et comparaisons. Trop de métaphores tue la métaphore.
Néanmoins, certains passages m'ont bien fait marrer, j'ai notamment trouvé la mission pour découvrir ce que contenait le mystérieux dossier bleu du boss particulièrement hilarante. Et la fin, bien que prévisible, n'a pas manqué de faire fondre mon petit cœur en guimauve. J'ai dû relire les derniers chapitres trois ou quatre fois depuis hier!
En bref, c'est donc une lecture agréable mais sans plus, parfois drôle, mais qui ne m'a pas pour autant donné envie de lire d'autres romans de cet auteur. J'ai peut-être tort. Pour ceux et celles qui le connaissent bien, comment placez-vous ce roman dans l'oeuvre de Gilles Legardinier?
Une citation: "J'ai l'impression d'être au pied d'un sapin de Noël, d'avoir repéré le cadeau dont je rêve depuis toujours et de découvrir en m'approchant qu'un autre prénom que le mien est écrit sur le paquet."
L'oeuvre en musique: Smile de Lily Allen. En lisant le résumé, j'ai tout de suite pensé à cette chanson! J'aurais aimé que Marie soit aussi volontaire et déterminée que Lily.
Franchement, je crois que tu m'as destiné cet article. Déjà l'héroïne s'appelle Marie, et pourtant tu trouves moyen de la critiquer en disant qu'elle offre une vision réductrice de la femme. Une Marie est forcément une femme décidée et déterminée, voyons ! Ensuite, tu te permets de faire un commentaire négatif sur les couvertures "félines". Un livre qui parle d'une Marie se DOIT de comporter une couverture féline. Enfin, ce chat blanc à la merveilleuse fourrure est un persan, soit l'élite des chats, les pubs Purina m'en soient témoin ! (au cas où tu ne serais pas encore entièrement convaincue - et pourtant...- https://www.youtube.com/watch?v=TPyIz2GcNU8);
RépondreSupprimerAvec toute mon indignation (mais aussi ma profonde amitié) :p
Hahahaha la fin de la pub "comment lui résister?", vraiment on se le demande! Que tu sois allée chercher la vidéo de purina sur youtube est un brin flippant si tu veux mon avis :P, par contre j'approuve entièrement la référence aux aristochats (ou peut-être l'ai-je inventée...). Enfin je dirais que peut-être qu'un livre parlant d'une Marie se doit d'avoir une couverture féline mais dans ce cas ce chat est un peu trop vivant à mon goût... ou plutôt à ton goût (celle là était donnée ^^!).
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