mercredi 8 juillet 2015

Je peux très bien me passer de toi de Marie Vareille


De quoi ça parle?

Chloé, 28 ans et Parisienne jusqu'au bout des ongles, enchaîne les histoires d'amour catastrophiques. Un jour, elle conclut un pacte avec son amie Constance. Chloé, devra s'exiler en pleine campagne avec l'interdiction d'approcher un homme et réaliser son rêve de toujours: écrire un roman. Constance, incorrigible romantique, s'engagera à coucher le premier soir avec un parfait inconnu. De Paris aux vignobles du Bordelais en passant par Londres, cet étrange pari entraînera les deux amies bien plus loin que prévu... Réussiront-elles à tenir leur engagement? 

Pourquoi ce livre?

Comment passer à côté? Je suivais la page de l'auteur sur facebook et j'ai immédiatement flashé sur la couverture! Les petites citations distillées de temps en temps ont achevé de me persuader qu'il me le fallait absolument. C'est donc avec plaisir que je lui ai fait une petite place dans ma bibliothèque.

"Je considère Jane Austen comme officiellement responsable de l'échec absolu de ma vie sentimentale"

Ce que j'en ai pensé:

  Jouons-la concise: j'ai adoré! Dès la toute première phrase du livre, Marie Vareille a su me conquérir et m'emporter dans cette petite bulle de tendresse. Je m'étais dit "Juste un petite chapitre pour voir de quoi il en retourne", résultat j'en ai lu dix sans pouvoir m'arrêter. La plume de l'auteur est tout bonnement captivante! A la fois élégante et bourrée d'humour. Les références variées dans lesquelles je me suis retrouvée ont achevé d'abattre mes dernières défenses: Jane Austen, bien entendu, qui occupe une place de choix, mais également les sœurs Brontë ainsi que des références plus contemporaines comme How I met your Mother ou Fifty Shades of Gray. 


Les jolies vignes du Bordelais, ça ne vous fait pas rêver? 
© JJ.Brochard/CRTA 
   A mon avis, le roman possède deux forces majeures, la première étant sa simplicité. En effet, l'auteur a su ainsi créer une proximité avec le lecteur comme j'en ai rarement ressenti, je me suis tout de suite sentie impliquée dans l'histoire. Je suis en général assez réticente envers la Chick Lit, en particulier en raison du manque de crédibilité qui malheureusement me fait trop souvent lever les yeux au ciel en marmonnant "Mais bien sûr, c'est le genre de trucs qui n'arrive jamais dans la vraie vie!". Pas de ça ici, l'histoire pourrait être celle de chacune d'entre nous et c'est ce qui fait tout son charme : les situations n'ont rien de rocambolesque, ce qui ne les empêchent pas de nous faire passer par toute une gamme d'émotions, de la tristesse à l'hilarité. 

  Les personnages, pour lesquels j'ai eu un coup de cœur immédiat, constituent la deuxième force du roman. Les héroïnes, Constance et Chloé, sont très humaines et l'on retrouve une part de nous dans chacune d'entre elles, dans leurs désirs et leurs faiblesses. Pour ma part, je me suis identifiée à Constance pour sa passion de Jane Austen, son romantisme et sa vie sentimentale désertique, mais également à Chloé pour son parcours scolaire, ses contradictions amoureuses et au fond son grand manque de confiance en elle caché derrière une carapace. Malgré la force des héroïnes, les personnages secondaires ne sont pas pour autant négligés: la grand-mère de Chloé est hilarante, Manu la nouvelle fiancée de l'ex de Chloé (oula) est agaçante à souhait, et les personnages masculins ont un charme indéniable.

   Je ne veux pas en dire beaucoup plus sur l'histoire, je pense qu'il vaut mieux se plonger dedans et se laisser porter au gré du récit pour se laisser surprendre par les petits rebondissements. Je n'ai maintenant qu'une chose en tête: moi aussi je veux partir au fin fond de la Gironde dans un château romantique perdu au milieu des vignes et accessoirement me trouver un Vincent... non non je ne demande pas grand chose!
Pour conclure, c'est une comédie romantique simple, drôle et touchante à consommer sans modération. C'était mon premier livre de Marie Vareille et ça ne sera sûrement pas le dernier!

" En ce bas monde, sachez-le, la seule chose plus prévisible qu'un homme, c'est la date du jour de l'an."


Ma note: 
   

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